Reconnaître les symptômes du cancer du poumon : les signaux d’alerte à ne pas ignorer

Le cancer du poumon est l’un des cancers les plus fréquents, mais il reste souvent diagnostiqué trop tard. Ses premiers signes passent facilement inaperçus : toux persistante, essoufflement ou douleurs dans la poitrine. Pourtant, savoir reconnaître ces symptômes peut sauver des vies. Découvrez quels signaux doivent vous alerter et quand consulter votre médecin.

Symptômes les plus courants

• Toux persistante
  Une toux qui ne disparaît pas ou qui change de caractère – plus sèche, plus forte ou plus fréquente – peut être un signal d’alarme important. Si votre toux dure plus de trois semaines, consultez votre médecin.
• Cracher du sang
  Même de petites quantités de sang dans les crachats ne doivent jamais être ignorées.
• Essoufflement ou difficulté à respirer
  Avoir du mal à respirer, une respiration sifflante ou être vite à bout de souffle lors d’un effort peut indiquer un problème pulmonaire.
• Douleur dans la poitrine, l’épaule ou le dos
  Parfois, le cancer du poumon se manifeste par des douleurs thoraciques, mais des douleurs inexpliquées aux épaules ou au dos peuvent aussi en être un signe.
• Enrouement
  Un enrouement persistant sans mal de gorge peut révéler un problème des voies respiratoires ou des poumons.

Autres signes d’alerte

• Perte d’appétit
• Perte de poids inexpliquée
• Fatigue persistante
• Dégradation générale de l’état de santé
• Infections pulmonaires ou respiratoires répétées
• Gonflement du visage ou du cou

Qui est à risque ?

Bien que le cancer du poumon soit souvent associé au tabagisme, il peut aussi toucher des personnes qui n’ont jamais fumé.

Les facteurs de risque comprennent notamment :

• Une exposition prolongée au radon, à l’amiante ou à la pollution de l’air
• Une prédisposition héréditaire

Quel que soit votre passé tabagique, il est essentiel de consulter un médecin en cas de symptômes persistants ou inexpliqués. Les personnes de plus de 50 ans doivent être particulièrement vigilantes.

Que pouvez-vous faire ?

💡 Important : consultez votre médecin si vos symptômes persistent plus de trois semaines ou n’ont pas d’explication claire. Un dépistage précoce augmente considérablement les chances de succès du traitement.